Druken sailor
Oh toi ! Pauvre et triste marin !
Toi qui vogue sur ce bateau de bois,
Qui te soul chaque soir avec ce mauvais vin !
Et ce, pour oublier ton funeste désarroi !!
Vidant sans-cesse ces tonneaux d’imbuvable vinasse,
Tu ne fais, en ce moment, qu’insatiablement boire,
Tu n’as pas encore trouvé une réelle place,
Et sombre donc, dans ce triste désespoir…
Aux autres matelots, tu ne l’avoueras jamais,
Mais cette solitude te pèse constamment,
Tel est votre trop sinistre secret,
Que vous tous, vous cachez désespérément…
Oh toi ! Courageux matelot !!!
Rien ne te retient dans cette misérable vie,
Te mesurant sans cesse à la puissance de tous les flots,
Tu voudrais enfin pouvoir dire : « ça y’est, tout est fini »…
Et voilà, qu’un jour, tu vois cette jolie terre…
Vous débarquez tous dans ce merveilleux port,
Tu y croise cette jolie fille brune aux yeux clairs
Et profites alors de son cœur et de son corps…
Mais d’une chose, tu as terriblement peur…
Celle de faire avec elle ce que tu fis aux autres filles,
Pourtant pour elle, tu laisse couler tes tristes pleurs.
Tu sens que, pour elle, ton cœur dangereusement vacille…
Las de cette vie de constant abandon,
Tu décides subitement de rester avec elle,
Tu laisse partir ce si joli galion…
Ta vie, maintenant, se fera avec cette belle…